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Affaire pénale en cours

16 ans de prison et une amende pour le meurtre d'un habitant d'Eindhoven

DEN BOSCH - Lundi, la justice a requis 16 ans de prison et tbs avec traitement obligatoire en appel à l'encontre d'un homme de 46 ans originaire d'Ommel. Il est soupçonné du meurtre de Piet Besuijen d'Eindhoven.

Le suspect aurait tué le natif d'Eindhoven il y a quatre ans dans un lieu de rencontre gay à Lierop. Besuijen, âgé de 77 ans, fréquentait régulièrement ce lieu de rencontre situé le long de l'autoroute. Son corps gravement mutilé a été retrouvé dans les bois le 27 octobre 2006.

L'affaire est portée devant le tribunal de Den Bosch. Le tribunal a précédemment condamné l'homme originaire d'Ommel à 13 ans de prison et à une peine d'emprisonnement avec traitement obligatoire. L'accusé nie être l'auteur des faits. Il a été condamné en 2000 pour l'homicide involontaire de sa mère.

Risque de récidive

Le Centre Pieter Baan (CPB) n'a pas jugé le tbs nécessaire à l'époque parce qu'il n'y avait pas de risque de récidive. Dans un nouveau rapport, le PBC écrit que le risque de récidive est sérieux. Le trouble de la personnalité déjà diagnostiqué en 2000 est toujours présent et est à l'origine d'une "régulation perturbée de l'agressivité". En particulier lors de contacts intimes prolongés, l'homme peut soudainement devenir très violent.

L'avocat de l'accusé, Serge Weening, a plaidé l'acquittement. Selon lui, malgré un complément d'enquête approfondi ordonné par le tribunal, "pas l'ombre d'une preuve" n'a été trouvée. Selon l'avocat, le fait qu'un morceau de plastique ait été retrouvé près du corps de la victime, très probablement cassé sur l'un des couteaux de son client, ne veut rien dire : "Il n'a même pas été établi avec quelle arme le crime a été commis".

Le sexe n'est pas exclu

Le suspect reconnaît s'être rendu au lieu de rencontre gay le jour du crime et n'exclut pas d'avoir eu des relations sexuelles avec la victime. Cela expliquerait également la présence de son ADN sur le pantalon de l'habitant d'Eindhoven décédé.

Des éléments indiquent que l'accusé a mis en vente la voiture de la victime peu après le crime et qu'il s'est débarrassé des vêtements qu'il portait le jour du crime. Le procureur estime que les preuves sont suffisamment convaincantes et considère que l'homicide involontaire est prouvé.

La Cour se prononcera le 20 décembre.

Le(s) accusé(s) dans cette affaire est (sont) assisté(s) par :

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